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Anecdotes interstellaires 2
Quatre
Disclaimers : rien n'est à moi, et je m'en réjouis. Si si, et je renie même l'histoire, qui ne casse franchement pas des briques (faut dire, vu la façon dont elle a été écrite, aussi…). Note de l'auteur : et ceci conclut ma session de défi du Fof, avec ce texte écrit en une heure comme les autres, qui fait suite aux trois premiers (non, je vous assure, c'est rigolo comme défi, d'écrire sans savoir quels seront les thèmes suivants), et sur le thème « bagatelle ». — Harlock se demandait s'il devait articuler « vous inquiétez pas, doc, ça va », mais vu la façon dont le doc criait, ce n'était probablement pas une bonne idée. — Est-ce que vous avez seulement réfléchi une seconde aux dégâts que peut faire ce truc ? tempêtait le médecin. Vous voulez devenir un légume, ou quoi ? Non, pas spécialement. Mais il avait fait attention. Au moins au début. Harlock souffla de dépit. Le doc ne cessait pas de le sermonner, c'était insupportable. — Doc… lâcha-t-il. C'est bon… Il
n'aurait pas dû. Il eut droit à une nouvelle engueulade, et le pire,
c'était qu'elle était à deux voix : Tochiro était à son chevet
également, et son ami ne se priva pas pour lui faire savoir le fond de
sa pensée. —
Okay, concéda-t-il. Okay. J'y suis peut-être allé un peu fort, mais
c'est terminé. On peut passer à autre chose et ne pas s'appesantir sur
des bagatelles ? Maussade, Harlock se renfonça dans ses oreillers et renonça à argumenter. Mieux valait laisser passer l'orage. Même si vu le ton de Tochiro et du doc, il n'avait pas fini d'entendre parler de cette affaire. — Capitaine, poursuivait le doc, qu'est-ce que vous croyez ? Que personne n'avait vu que vous broyiez du noir ces derniers jours ? Vous savez que vous pouvez simplement nous en parler au lieu de vous mettre en danger comme vous l'avez fait ? Oui, oui, oui. Mais non. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Harlock tenta de soutenir le regard de Tochiro. N'y parvint pas. Son ami était inquiet pour lui, et c'était normal. Il ne comprenait pas qu'il ne lui fasse pas confiance, et c'était normal aussi. Le petit ingénieur attendait qu'il se confie, mais ces fantômes-là n'appartenaient qu'à lui. Ils étaient cette partie de lui qui n'était pas montée à bord de l'Arcadia. Une partie de son enfance qu'il avait laissée en chemin, près d'un étang aux nénuphars. Il ferma les yeux. Sur la photo, elle souriait. |
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