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Le barman, les pirates et un abordage en passant
Le vent de la
liberté
Disclaimers
: le capitaine et son vaisseau vert appartiennent à M.
Matsumoto ; l’Aranui est un cargo polynésien qui n’a
rien demandé à personne et qui, aux dernières
nouvelles, ne traverse pas encore la galaxie (et ce n’est même
pas un paquebot de luxe) ; Bob l’Octodian, barman de son état,
est une création originale et propriétaire d’un
« Metal Bloody Saloon » dans une ville
quelconque, généralement dans les quartiers les moins
bien fréquentés, sauf quand, comme dans le cas présent,
il se balade entre deux planètes pour reconstruire son bar
ailleurs.
Cette fic est indépendante ; elle peut se
situer à peu près n’importe où dans le
Leijiverse, mais chronologiquement, elle arrive tout de même
après « Un jour comme les autres ».
o-o-o-o-o-o
L’Aranui n’était
pas ce qu’on pouvait appeler « un croiseur de
luxe », mais il offrait tout de même à ses
passagers des prestations bien au delà de ce que pouvaient
proposer les lignes régulières bon marché. Il
avait de plus l’avantage de faire escale sur des planètes
qui n’étaient que très peu, voire pas du tout
desservies par les lignes de chemins de fer spatiaux, et cela
convenait parfaitement à son barman. Il avait signé un
contrat qui l’engageait pendant neuf cycles, mais il comptait
bien poser sa démission dès que le vaisseau croiserait
un monde sur lequel il pourrait s’installer.
Il lui tardait
de pouvoir rouvrir un « Metal Bloody Saloon »
dans une petite ville poussiéreuse, sur une planète de
la frontière encore vierge où l’on pouvait
rencontrer truands, aventuriers et quelques poignées de
familles pionnières en quête d’un avenir meilleur.
Là-bas, les forces de l’ordre étaient quasi
inexistantes. La loi du plus fort régnait. Mais il y soufflait
un vent de liberté comme nulle part ailleurs.
— Dites-moi, mon brave… Pourriez-vous me resservir un
doigt de cet excellent sherry ?
Le barman retint un
soupir et, professionnel, servit à son client le verre demandé
sans toutefois interrompre sa tâche initiale – à
savoir, essuyer une série de choppes à bière.
C’était loin d’être un exploit pour lui –
après tout, les Octodians possédaient davantage de
membres supérieurs que les humains – mais l’homme
en face de lui semblait n’avoir encore jamais vu personne de
son espèce et le fixait bouche bée, tel un touriste en
visite au zoo devant un animal exotique en train d’exécuter
un tour difficile.
Le barman détestait être dévisagé
de la sorte et nombre d’anciens clients avaient goûté
les joies du vol plané à travers les fenêtres de
son bar à cause de cela. Il ne pouvait cependant pas se
permettre ce genre de comportement ici. D’une part, ce n’était
pas son bar, d’autre part son employeur (lequel se donnait
pompeusement le titre de « manager des relations
publiques ») lui avait clairement fait comprendre que la
moindre incartade entraînerait son renvoi immédiat. Ce
n’était pas tant la perspective de perdre son salaire
qui ennuyait le barman, mais tant qu’à faire il
préférait choisir la planète sur laquelle il
débarquerait.
Il ne lui restait donc qu’à
ronger son frein, et il se fendit d’un sourire faussement
courtois tandis que le client regagnait son groupe d’amis et
partageait avec eux quelque trait d’humour, soulignant à
coup sûr la dextérité de cet alien bizarre.
Les
deux femmes qui accompagnaient le groupe se mirent à glousser
et lui jetèrent des coups d’œil furtifs en
rougissant. Allons bon. Encore une allusion sexuelle. Bah, ça
ne faisait que la troisième de la journée. Le barman ne
retint pas son soupir, cette fois. Décidément il aimait
mieux avoir affaire à des voyous et des trafiquants plutôt
qu’à de lâches petits bourgeois plein de préjugés.
—
Le personnel employé sur
le croiseur était tenu à une routine immuable. Dans la
grande salle commune qui tenait lieu de salle de spectacle ou de
conférence selon les occasions, et de bar le reste du temps,
cela consistait principalement en un appel suivi d’une
inspection de tenue avant l’ouverture et l’arrivée
des clients. Le barman s’y pliait de bonne grâce –
ça lui rappelait un peu l’armée – mais il
avait toujours veillé à arriver strictement à
l’heure (c’est-à-dire après tout le monde,
il ne tenait pas non plus à faire des heures
supplémentaires).
Ce matin, curieusement, le petit roquet
qu’il fallait appeler « manager des relations
publiques » n’aboyait pas ses consignes comme à
l’accoutumée. Au contraire, il se tenait coi parmi les
serveuses. En face d’eux et lui tournant le dos, il y avait un
grand échalas aux cheveux frisés vêtu d’un
uniforme de mécanicien. Le barman ne se souvenait pas l’avoir
déjà vu à bord.
« Tiens, un
nouveau », pensa-t-il distraitement en s’avançant,
jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que
l’homme braquait sur son patron un vieux modèle de fusil
laser trafiqué – et avec un canon réglé en
mode dispersif, d’ailleurs.
Ah, il se faisait vieux (ou
alors l’atmosphère bourgeoise de l’Aranui lui
ramollissait le cerveau). Lui qui se targuait jadis de repérer
ce genre d’individus avant même qu’ils ne
franchissent la porte de son ancien bar…
Le gars
l’avait vu. Il était trop tard pour tenter une manœuvre
de retraite.
— Plus un geste ! hurla
l’homme.
Il hésita quelques secondes.
— Les, euh… Les bras en l’air !
Le
barman était plus grand que lui d’une bonne tête
et à peu près deux fois plus large (sans compter les
bras supplémentaires) mais il obtempéra néanmoins.
Il envisagerait une riposte lorsqu’il aurait déterminé
si la pétoire que tenait le type avait plus de chances de lui
exploser dans les mains ou de faire sauter toute la salle.
— Vous auriez au moins pu essayer de vous défendre !
lui murmura le manager d’un ton de reproche lorsqu’il
rejoignit le groupe.
— Il est armé, chef,
répondit-il. Je ne suis pas fou.
Quatre
hommes armés firent irruption dans la salle. L’un d’eux
portait un uniforme du bord (un navigateur). Les autres étaient
revêtus de tenues paramilitaires que l’on retrouvait sur
le dos de tous les guérilleros de la galaxie. Le barman fronça
les sourcils. Mmm. Une action bien organisée. Le groupe
d’assaut était monté à bord sans qu’aucune
alarme ne se déclenche ; les deux en uniforme avaient dû
s’infiltrer lors du dernier arrêt de l’Aranui et
attendre d’arriver dans leur zone de chasse pour neutraliser
les centres névralgiques du vaisseau – les machines et
la passerelle.
— Alignez-vous contre ce mur, les
mains sur la tête ! hurla celui qui les tenait en
joue… Toutes tes mains ! cria-t-il au barman qui avait
croisé
une paire de bras dans son dos.
Okay, pas la peine de
s’énerver… Voilà. Maintenant il avait
l’air parfaitement ridicule. Le barman se promit d’envoyer
au tapis le premier qui faisait mine de ricaner, fusil dispersif ou
pas. Mais visiblement terroristes et otages pensaient à autre
chose.
Un nouveau groupe armé entra, poussant devant eux
des passagers terrorisés. Ceux-ci furent sommés de
s’asseoir au centre de la pièce, sur l’estrade
destinée aux spectacles. Ce manège se répéta
jusqu’à ce que tous les passagers (exactement cent
quatre-vingt-neuf, le barman suivait les comptes des fiches
d’équipage) soient rassemblés. Puis un guérillero
saisit sa radio et s’éloigna, probablement pour faire
son rapport à son supérieur.
Le supérieur en
question soigna son entrée, ce qui provoqua forte impression
parmi les passagers (deux membres de la gent féminine en
profitèrent même pour s’évanouir avec force
gémissements dramatiques). Le manager glapit un « oh
mon dieu » et une des serveuses se mit à couiner
sur un ton aigu horripilant. Le chef du groupe armé devait
posséder un livre traitant de la guérilla au vingtième
siècle : il avait travaillé son look pour ressembler à
un de ces combattant de la liberté qui s’opposent au
pouvoir en place depuis des campements précaires en pleine
jungle. Le barman aurait apprécié s’il s’était
trouvé dans une jungle. Au beau milieu du vide interstellaire,
la tenue de camouflage était un peu déplacée…
Le
barman grogna. Il commençait à avoir des crampes. Sa
morphologie n’était pas prévue pour qu’il
puisse lever tous ses bras en même temps.
Les terroristes
avaient commencé à fouiller les passagers. Le barman
leur aurait bien donné un coup de main pour accélérer
le mouvement s’il avait su ce qu’ils cherchaient, mais il
n’osa pas demander au gars qui avait été
spécialement détaché pour le surveiller et qui
semblait avoir la gâchette chatouilleuse. Mieux valait prendre
son mal en patience. L’occasion d’agir finirait bien par
se présenter.
—
Un klaxon strident retentit
soudain à travers le vaisseau. Les otages se replièrent
encore un peu plus sur eux mêmes, croyant leur dernière
heure arrivée. Le barman regarda d’un œil
intéressé les terroristes s’affoler. Ah, un grain
de sable dans les rouages de la machines, enfin… C’était
l’occasion qu’il attendait. Plus personne ne s’occupait
de lui…
Il déplia ses bras et s’écarta
discrètement de la cloison à laquelle il était
adossé. Si jamais il parvenait à passer derrière
le comptoir du bar…
La paroi éclata dans un horrible
grincement métallique. Le barman eut à peine le temps
de sauter de côté pour éviter le tube d’abordage
qui venait de transpercer le flanc de l’Aranui. Le manager
pâlit et glapit un nouveau « oh mon dieu »,
puis ajouta d’une voix étranglée « des
pirates ! »
Ah, tiens, fascinant. Curieux mais
néanmoins sur ses gardes, le barman observa les nouveaux venus
se positionner stratégiquement tout autour de la salle et
sécuriser rapidement l’endroit en désarmant les
guérilleros qui s’y trouvaient. Ceux-là étaient
des professionnels et faisaient moins « soldats de la
jungle » que leurs prédécesseurs. Leur
appartenance à la piraterie était d’ailleurs
beaucoup plus marquée – les insignes à tête
de mort, probablement…
… et leur chef était
un vieil ami.
— Tiens, salut Bob. Je croyais que
tu t’étais fait construire un nouveau saloon... L’espace
te manquait pour que tu acceptes de naviguer sur ce rafiot ?
— Je n’ai pas encore trouvé de planète
accueillante, répondit le barman.
— Yep,
ça devient dur, de nos jours… Content de te revoir, en
tout cas.
À sa connaissance, Harlock était
la seule personne qui avait toujours complètement (et
ostensiblement) ignoré le fait qu’il était
Octodian. Le barman l’avait rencontré pour la première
fois alors qu’il n’avait même pas encore débuté
dans ses activités actuelles. À l’époque
et malgré son jeune âge, il possédait déjà
une belle réputation et un fichu caractère, mais le
barman s’était surpris à jouer les protecteurs
paternalistes. Un tel comportement avait évidemment été
reçu avec toute la froideur de rigueur de la part de
l’adolescent d’alors, mais les liens d’amitié
qui avaient été noués avaient perduré.
Ils
se recroisaient de temps à autre au hasard de leurs
pérégrinations respectives et dans des situations
toujours plus ou moins invraisemblables. Leur dernière
rencontre, qui comprenait un char blindé et des égouts,
avait coûté au barman son saloon.
— Ça
m’fait plaisir de te trouver en bonne santé, lâcha
Bob tandis que le capitaine pirate surveillait ses hommes qui se
déployaient. Je vois que les affaires marchent bien…
— Mmm.
Le barman fixa pensivement le guérillero
en tenue camouflée et ses partisans qui avaient été
regroupés avec les passagers.
— Tu n’as
pas l’impression de marcher sur les plates bandes des types
habillés en vert ? demanda-t-il perfidement à
Harlock. À moins que vous ne soyez en concurrence sur le
même job…
Le pirate haussa un sourcil
d’incompréhension puis parut se rendre compte qu’il
n’y avait pas que des civils inoffensifs parmi ses
prisonniers.
— Ah, eux… finit-il par
répondre. Une simple histoire de vengeance, je crois…
Même si l’objectif final est le même que le
mien.
Il parcourut du regard les passagers et les
guérilleros assis en tas.
— … à
la seule différence que je sais ce que je cherche,
ajouta-t-il.
Sans prévenir, il dégaina et
abattit un passager (un homme d’âge mûr, chauve et
légèrement corpulent) d’un tir bien placé
entre les deux yeux. Et sur ce coup il battit son concurrent le
guérillero au jeu du « je fais s’évanouir
les jeunes dames effarouchées ».
— Depuis quand tu abordes les navires civils pour descendre
froidement ses passagers ? s’étonna le barman.
— Ce n’était pas n’importe quel passager…
Mais tu n’as pas besoin de connaître les détails.
— Mouais…
Bob réfléchit un
instant. Le gros bourgeois devait être à la tête
d’un trafic quelconque, et connaissant Harlock ce ne devait pas
être un petit trafic. Drogue, esclaves, armes, ce genre
de réseau comprenait des ramifications qui pouvaient s’étaler
sur plusieurs systèmes pour les mieux organisés, et
renaissait telle une hydre grâce à une myriade
d’adjoints ambitieux qui se tenaient parés à
prendre la place de leur chef. Effectivement, il n’avait pas
besoin d’en savoir plus ; il n’avait pas l’intention
de se retrouver fiché sur la liste noire de la mafia du
quadrant – il laissait volontiers cette joie à
Harlock.
Le capitaine pirate se désintéressa des
prisonniers qui donnaient l’impression de vouloir disparaître
dans le plancher et héla un de ses hommes.
— Où
en est-on, pour la cargaison ?
— C’est
presque fini, captain.
— Parce que tu
t’appropries la cargaison, aussi ? fit le barman.
— Aussi ? C’est ce que je fais d’habitude, il me
semble. Et je ne prends que le fret. Je n’ai pas le temps de
trier vos affaires personnelles…
Le barman sourit
et ne résista pas à l’envie de lancer une
nouvelle pique… d’autant plus que les pirates de
l’Arcadia lui jetaient des coups d’œil furtifs –
ils ne devaient pas voir souvent un des membres de l’équipage
qu’ils abordaient tenir tête à leur capitaine.
— Et ensuite, tu vas repartir ? demanda-t-il innocemment.
— Ben oui, pourquoi ? Tu as besoin de compagnie ?
— Non non, mais je veux que les choses soient bien claires : toi
et tes hommes, vous allez reprendre ce tube d’abordage et
retourner sur l’Arcadia, n’est-ce pas ?
— Exact, et alors ?
— Tu es conscient que ce
truc a percé la cloison… ça va faire un trou,
quand tu vas l’enlever !
— Eh, je ne suis
pas idiot ! protesta Harlock. Le sas est amovible, on ne
repart pas avec ! Ce rafiot va simplement bénéficier
d’une issue de secours supplémentaire…
Le
barman haussa une paire d’épaules, s’approcha du
sas en question et lui donna un coup de pied négligent.
— Combien de temps cela va-t-il tenir ? Certainement pas jusqu’à
l’arrivée des secours... et je ne crois pas que les
moteurs de l’Aranui soient encore capables de l’emmener
sur la planète la plus proche…
— Il
a raison, capitaine, intervint un pirate. Les moteurs ont
été sabotés par le premier groupe. Le vaisseau
n’avance plus qu’avec sa propulsion auxiliaire.
Le
gars se mordit les lèvres aussitôt sa phrase terminée
– Harlock lui avait lancé un regard noir (celui qui
signifiait « je déteste qu’on me contredise
au beau milieu d’un abordage »). Le barman n’aurait
pas aimé être à la place du pirate qui venait de
gagner un débriefing personnalisé avec son capitaine
dès qu’il rentrerait sur l’Arcadia.
Le
transbordement du fret de l’Aranui vers les cales de l’Arcadia
dura encore une dizaine de minutes. Harlock avait l’air
maussade et ses hommes pressés d’en finir, tandis que de
plus en plus de prisonniers les dévisageaient en
chuchotant.
Enfin, un jeune homme en bras de chemise et en sueur
vint annoncer la fin du chargement. Le barman n’avait vu
transiter aucune caisse, ce qui voulait dire que les pirates avaient
tiré plus d’un tube d’abordage vers leur
proie.
Tout ça ne résolvait pas son problème
: l’Aranui n’était pas de toute première
jeunesse et ses armateurs considéraient depuis longtemps que
l’entretien des structures de sécurité était
accessoire. Nombre de ses portes étanches ne l’étaient
plus, et le barman doutait que des brèches dans la coque
puissent être jugulées grâce au compartimentage
interne du croiseur. Il décida donc qu’il était
temps de se rappeler au bon souvenir d’Harlock.
— Et bien, gamin, qu’est-ce que tu proposes ? Tu comptes
embarquer les passagers, aussi ? Personnellement je refuse de rester
à bord de ce vaisseau en attendant que tout son oxygène
se soit échappé dans l’espace !
Le
gamin lui saisit un bras d’un geste vif. Le barman se retint
pour ne pas grimacer ; il trouvait Harlock un peu maigre pour un
humain, mais il avait une sacrée poigne !
— Ne
m’appelle pas gamin devant mes hommes, lui murmura le
pirate d’un ton sec.
— Dans ce cas il va falloir
me bâillonner… gamin, sourit tranquillement le
barman.
Le capitaine pirate lâcha un soupir exaspéré.
— On va vous remorquer, trancha-t-il.
—
Personne n’avait osé
émettre le moindre commentaire. Ni l’équipage de
l’Aranui, ni les guérilleros qui essayaient discrètement
de se fondre parmi les passagers, ni même les pirates qui
réembarquèrent sur l’Arcadia à la suite de
leur capitaine en jetant des regards perplexes au barman.
Le
vaisseau pirate utilisa ses rayons tracteurs pour maintenir l’Aranui
dans son sillage, et se fendit d’un saut warp pour rejoindre le
système planétaire voisin. Ce qui était sûr,
c’était que l’atterrissage resterait dans les
annales de l’astroport local. L’Arcadia déposa
l’Aranui au milieu de la piste principale et alla s’ancrer
une centaine de mètres plus loin, en face du terminal
touristique, non sans s’être auparavant copieusement
servi en carburant au dock de ravitaillement. Le barman apprit par la
suite que le passage du pirate avait immobilisé le trafic
commercial de l’astroport pendant une semaine.
Il ne sut
jamais si Harlock avait choisi délibérément la
planète sur laquelle il avait conduit l’Aranui, mais
toujours est-il qu’il y trouva une ville en plein essor peuplée
de la majeure partie des races de la galaxie. Il y croisa même
une communauté d’Octodians…
Un « Metal
Bloody Saloon » ouvrit ses portes à proximité
de l’astroport dix jours plus tard.
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